Comment peut-on exploiter la bioluminescence ?

La bioluminescence est une source lumineuse qui résulte de réactions biochimiques dans des organismes vivants. Cette lumière résulte généralement de l'interaction entre la protéine transporteuse de lumière, la luciférine, et la luciférase. Leur rencontre provoque une réaction qui émet une lumière froide, bleue ou verte.

Les principes de la bioluminescence 

Lorsque la luciférine et la luciférase se rencontrent, elles se combinent pour former une seule entité. Cet ensemble permet l'oxydation de la luciférine. Cette oxydation fait passer la luciférine d’un état stable à un état électroniquement excité et instable. Cependant, une fois l'oxydation terminée, elle revient à un état stable. Il émet alors des photons qui produisent de la lumière. Ce phénomène est principalement observé chez les organismes marins. Les espèces telles que le phytoplancton, le krill et quelques poissons produisent cette lueur bleue ou verte dans les mers et les océans. Plus de 76 organismes, dont des poissons, des crustacés et le plancton vivant sous la surface semblent produire de la bioluminescence.

Utilisée pour la survie

Les poissons et autres animaux marins utilisent leur bioluminescence pour les rendre moins visibles pour les prédateurs en dessous. Lorsqu'ils s'approchent d'un prédateur, ils produisent une lueur bleutée. Ce signal d'alarme est capté par un deuxième prédateur, qui est alors alerté de sa proie. Cela fonctionne comme un vrai système d'alarme. La projection du fluide luminescent peut en effet gêner les prédateurs lors d'une attaque, ce qui facilite la fuite des proies. Plus de 65 espèces d'étoiles fragiles sont bioluminescentes et semblent donc éloigner les prédateurs. Semblable à l'étoile de mer, cet animal a la capacité de libérer un de ses bras, qui brillera lorsqu'il entrera en contact avec un agresseur, tel un crabe ou un poisson. Les membres brillants attireront les prédateurs dans la direction opposée.

Une solution pour l’énergie durable

La pollution lumineuse dans les villes expose chaque personne à un problème de santé, mais surtout un problème environnemental. La bioluminescence est déjà utilisée dans les laboratoires de recherche médicale pour marquer des cellules ou des molécules. Son potentiel dans la vie quotidienne est activement exploré qu’à l'avenir, des lumières ou des écrans de télévision utilisant des bactéries bioluminescentes et même des villes éclairées par des plantes où des gènes bioluminescents pourront être introduits. L'urbanisation croissante doit se faire dans l'optique d'une transition énergétique capable de minimiser l’impact des recherches humaines sur le climat. Les villes de demain doivent donc réguler la question de l'éclairage public.

L’hydrogène : un potentiel inépuisable
Eoliennes en mer : y a-t-il un impact sur l’écosystème ?